ROADBOOK : cliquez sur le lien ICI pour voir notre roadbook détaillé (itinéraire, suggestions hôtels, suggestions restaurants, excursions, etc.)
_______________________
18 JUIN : DE MALANG À TANGGUL (JAVA)
Passer de la grande ville à la montagne à la jungle à la petite ville ultra-musulmane en moins de 12 heures, c'est ce que j'aime de ce voyage, tellement de découvertes tous les jours!
Nuit quand même pas pire... Même le muezzin a limité ses vocalises (privilège de ce quartier favorisé?) à quelques minutes vers 5 heures ce matin.
Nous prenons notre temps pour nous préparer, l’adorable maman de notre homestay nous prépare du pain perdu avec des fruits (les classiques melons d’eau et papayes, mais aussi du mangoustan, un fruit dont nous n’avions jamais entendu parler, un pur délice!).
Nous prenons notre temps pour nous préparer, l’adorable maman de notre homestay nous prépare du pain perdu avec des fruits (les classiques melons d’eau et papayes, mais aussi du mangoustan, un fruit dont nous n’avions jamais entendu parler, un pur délice!).
La terrasse où nous prenons notre petit déjeuner
Finalement, nous sommes prêts, Jacques va installer les motos et nous nous préparons à partir. Je veux régler les frais du petit déjeuner, mais la maman nous l’offre et, quelques minutes plus tard, elle nous apporte un paquet de petites friandises (de petits biscuits aux fruits) qu’elle nous offre gentiment pour le voyage. Elle nous demande ensuite si elle peut nous prendre en photo sur nos motos. Sa fille (adulte) est là aussi. Bien sûr que nous acceptons.
La mère et la fille sont très émues de nous voir partir (un peu inquiètes aussi?) et nous font de gros câlins pour nous dire au revoir.
La mère et la fille sont très émues de nous voir partir (un peu inquiètes aussi?) et nous font de gros câlins pour nous dire au revoir.
Nous traversons le quartier chic avant de nous retrouver dans le gros trafic et le bruit.
Après un premier 40 minutes pénible dans la circulation de la ville (mais rien de comparable à hier), nous nous retrouvons sur de petites routes plus tranquilles et, finalement, sur une toute petite route de montagne que nous devons partager avec les grosses Jeeps qui reviennent de Bromo et nous croisent fréquemment sur cette route pas tout-à-fait assez large pour deux véhicules.
Cela donne lieu à des situations quand même assez stressantes (surtout dans les côtes abruptes et les virages en épingle), et nous devons même parfois arrêter pour éviter de rester pris dans des bouchons temporaires causés par des véhicules incapables de se croiser. Nous jonglons même avec l’idée de faire demi-tour et de prendre un autre chemin, mais finalement, nous sommes trop près du but pour abandonner et nous décidons de continuer. Et les paysages fabuleux nous y encouragent (wow, le patchwork des cultures!)
Le volcan Semeru au fond et ses petits pets réguliers de fumée
Arrivés au croisement où la plupart des véhicules tourneront à gauche pour rejoindre la mer de sable du volcan Bromo (où nous étions hier), alors que nous continuerons à droite, nous décidons d’arrêter au café 360, un immense complexe touristique qui surplombe la route et est flanqué d’une terrasse circulaire qui permet une vue magnifique sur les volcans et les montagnes autour.
C’est super touristique, mais cela fait du bien d’arrêter et notre ticket Happy Coffee acheté à la billeterie nous donne droit à un snack, une boisson de bienvenue, un café et un tour sur la terrasse circulaire (et d’autres choses dont on n’a pas profité), pour environ 6$ chacun. Et comme le snack consiste en des frites avec de la mayo, la madame est contente
C’est super touristique, mais cela fait du bien d’arrêter et notre ticket Happy Coffee acheté à la billeterie nous donne droit à un snack, une boisson de bienvenue, un café et un tour sur la terrasse circulaire (et d’autres choses dont on n’a pas profité), pour environ 6$ chacun. Et comme le snack consiste en des frites avec de la mayo, la madame est contente
Voyez-vous nos motos stationnées en bas?
Un plat de frites en Indonésie consiste en 6 à 10 frites, pas plus. Pas de casseau extra-large ici!
La mer de sable d'où viennent les Jeeps qui nous croisent en essayant de ne pas nous pousser dans le fossé (ou le précipice, selon).
Nous repartons ensuite vers la droite, fini les Jeeps, nous ne croiserons presque plus de véhicules jusqu’à la prochaine ville 40 km plus loin. Heureusement, car la route est à peine plus large qu’une piste cyclable, très sinueuse, au milieu de la jungle (avec quelques singes en bonus), c’est absolument fabuleux, nous sommes en extase tout le long!
Le reste du trajet jusqu’au homestay est moins intéressant, mais se fait bien et assez rapidement. Notre prochaine destination est le volcan Ijen, mais comme il se situe à 300 km de Malang, nous avons décidé de couper la route en deux et trouvé un homestay sur Google, dans une ville peu connue ; on est loin de Booking.com et c’est toujours un peu déstabilisant. Évidemment, arrivés à l’endroit où le homestay devrait être, d’après Google Maps, pas de homestay en vue. On demande à un monsieur, il nous indique en indonésien où se trouve le homestay, on ne comprend rien, mais devant ses efforts méritoires et désespérés, on finit par faire semblant de comprendre et on va se perdre un peu plus loin.
Rebelote avec un autre passant, cette fois on comprend qu’on doit (encore) virer de bord et tourner à gauche, et en revirant de bord, on voit notre premier monsieur qui a sauté sur son scooter et vient sauver les touristes nonos que nous sommes. À notre défense, il n’y avait aucune indication sur la maison que c’était un homestay. Jacques a même dû frapper à quelques portes autour de la maison avant de trouver quelqu’un qui confirme que c’était bien le bon endroit.
Rebelote avec un autre passant, cette fois on comprend qu’on doit (encore) virer de bord et tourner à gauche, et en revirant de bord, on voit notre premier monsieur qui a sauté sur son scooter et vient sauver les touristes nonos que nous sommes. À notre défense, il n’y avait aucune indication sur la maison que c’était un homestay. Jacques a même dû frapper à quelques portes autour de la maison avant de trouver quelqu’un qui confirme que c’était bien le bon endroit.
Le propriétaire nous fait entrer, évidemment, il ne parle pas anglais, on s’installe avec lui à une table, il nous demande nos passeports et nous demande ensuite si nous sommes mariés, en précisant qu’il est un homestay, pas un hôtel. Ah ben oui, bien sûr, on comprend, tsé. On avait amené une copie de notre certificat de mariage au cas où cela arriverait, mais il a fini dans une poubelle après un bain dans l’huile au début du voyage.
Heureusement, Jacques traine toujours une photo de notre mariage dans son portefeuilles (cute, hein?) et il la montre au monsieur qui la prend en photo avec nos deux passeports et envoie la photo à… quelqu’un (on n’a pas compris qui, sa femme, le iman?). Permission accordée, il veut bien nous louer une chambre et nous donne même le choix de la chambre.
Avoir vu l'encadré en rouge en bas à gauche, on aurait prévu le coup!
Traduction : "Pas pour ceux qui ne sont pas mari et femme"
Le homestay est très beau, avec air climatisé et belle salle de bains, ainsi qu’une grande cuve remplie d’eau pour faire nos ablutions, comme nous l’indique fièrement le proprio. Heu, on est peut-être mariés, mais on n’est pas musulmans, mais bon, oui oui, super, monsieur!
C'est l'heure du souper! Le warung le plus proche, le Rumah Makan Darul Qona'ah, nous est recommandé par le proprio. Reste juste à deviner ce qui est offert (l'important est de savoir dire "pas trop épicé"), on finit à peu près par s'entendre avec la madame pour du boeuf (qui ressemble à du poulet), du riz (mais pas trop, genre la montagne qu'ils mettent d'habitude) et des légumes non-identifiés (très bons, mais limite un peu trop piquants). Tout le monde rigole d'entendre la conversation, c'est très convivial. Les 6 tables se remplissent rapidement. Coût du repas avec 2 boissons : $3.50.
On se balade ensuite dans les rues au son des muezzins
Achat d'une crème glacée dans une des dizaines d'échoppes qui pullulent partout, toutes avec les mêmes items.
Le marché du village. Tout le monde est à la mosquée, mais il va être très vivant ensuite!
On découvre des centaines de mètres de petites ruelles qui zizgaguent partout entre les maisons, un vrai labyrinthe! On fait sensation partout, les enfants nous suivent, les adultes nous sourient. Il faut dire que ce n'est pas une ville touristique du tout et qu'ils doivent très rarement voir passer des Blancs! À voir l'air ébahi de certains enfants, c'est peut-être même la première fois
Je m'amuse avec les petites filles qui nous suivent de loin pendant une quinzaine de minutes et qui se sauvent en s'égosillant quand on se retourne.
Notre itinéraire aujourd'hui : 122 km en 4 heures
CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA SUITE : 19 ET 20 JUIN, LICIN (IJEN)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire