14 juin : JEMBER (JAVA)

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14 JUIN : DE SUKAMADE À JEMBER (JAVA)

Nous quittons ce matin pour la ville de Jember, une étape avant de poursuivre vers notre prochaine destination-vedette, le volcan Bromo. 123 km aujourd'hui, 134 demain, environ 4-5 heures chaque fois, on ne peut pas faire plus, nos fesses crient au meurtre sinon...

Seule activité au programme aujourd'hui : la gérante de la compagnie qui nous a loué les motos habite à Jember et elle veut nous rencontrer. On doit donc aller chez elle vers 14h00.

Après le dernier petit déjeuner à l'hôtel, je profite que Jacques soit parti au village chercher un outil oublié chez le soudeur pour faire une dernière visite à la plage pas loin.

Je croise le grand aventurier sur son retour

L'entrée cachée de la plage (qu'on a bien cherchée hier soir dans le noir!)

Nous partons du homestay vers 9h20, survivons aux 15 premiers kilomètres de route en mauvais état (bon, pas comparable à la route des tortues, mais là c'est nous qui conduisons!). 

Passé la première partie plus cabossée de notre trajet, nous retrouvons avec plaisir de jolies petites routes qui passent au milieu des rizières en terrasse.

 Comme d'habitude, j'ai repéré un petit restau, le Dapoer Sambal, à peu près à mi-chemin du trajet où nous arrêtons pour nous abreuver, nous reposer un peu et reposer nos foufounes endolories. Nous demandons un coca, oups, la dame dit ok mais 2 minutes après, nous la voyons partir en scooter pour aller chercher nos deux cocas.

Dès que nous repartons de notre petit café, le paysage, très plat jusque là, se transforme et nous retrouvons avec plaisir les montagnes, les virages et les singes.  Mais aussi de nombreux mendiants et mendiantes qui quêtent leur pitance assis au bord des petites routes de montagnes, sous des abris de fortune, souvent avec des enfants.

Google se fait aussi un plaisir de nous faire prendre tours et détours, par de toutes petites routes qui passent à travers champs et villages. C'est super agréable! Mais il faut faire doublement attention sur ces routes très étroites!

L'arrivée dans la ville de Jember est un peu plus chaotique, mais on a bien compris comment fonctionne la circulation en Indonésie et ma nouvelle moto rabaissée par le loueur m'inspire beaucoup plus confiance, alors on se débrouille comme des pros!

Notre super hôtel à 12$ la nuit (photo prise sur le site de Booking.com), le Super OYO Townhouse Oak. Je guettais l'arnaque à ce prix-là, pas trouvé encore. Même la réceptionniste qui nous a informée avec un grand sourire sadique que le check-in n'était qu'à 14 heures alors qu'il était 13h20 m'a fait rigoler et nous avons fini par la convaincre de nous donner la chambre quand même.

Le porteur est pas mal aussi...

Ça fait changement des homestays...

Nous nous installons à une table du lobby avec la gérante des motos qui a préféré finalement venir nous rejoindre avec son mari et son plus jeune fils. Elle nous a apporté un plateau de friandises. Sincèrement, je ne trippe pas sur ces trucs froids au riz, à la patate douce, et autres, mais bon, j'en ai mangé pour lui faire plaisir.

Même chose pour la noix de coco que son mari a découpée pour nous faire déguster l'eau de coco avec une paille. J'ai bien essayé de la convaincre qu'une pour nous deux, c'était assez Elle n'a rien voulu savoir. Le pire, c'est que, comme chaque fois que nous mangeons avec des Indonésiens, ils n'ont pas voulu manger avec nous! Pauvre petit gars qui aurait bien aimé prendre une friandise, lui, sa maman ne voulait pas. Et ce n'est pas parce qu'on n'a pas insisté. On a quand même réussi à la convaincre de ramener chez elle les friandises restantes, n'ayant pas la place de les transporter.

Un classique en moto, l'enfant pas de casque debout devant (des fois, à 2-3 ans), papa et maman derrière. Souvent, on rajoute un bébé dans les bras de maman et un autre enfant derrière ou entre les deux aussi.

Le soir, nous essayons de trouver un warung, impossible de marcher de façon sécuritaire, pas de trottoirs et les véhicules passent dangereusement proches, alors on va au premier qu'on voit. Première expérience de manger assis par terre. J'ai besoin de pratique avant de trouver ça confortable... J'ai mis ma petite blouse musulmane sage avec col Claudine, boutonnée jusqu'en haut, achetée pendant le voyage, spécial "je-me-promène-dans-une-ville-très-musulmane-pas-touristique-du-tout".

Préparation du souper en cours

Un peu dur de dire c'était quoi (du Bakso, de base), mais c'était très bon. Et ça a coûté 25000 roupies avec 2 thés glacés inclus, soit environ 2$. Un record!

Notre itinéraire aujourd'hui, 118 km, 3 h 21