Après 40 jours au Vietnam en 2019 et 3 semaines en Inde en mars 2020 (ha ha), pays partiellement parcourus en moto, nous explorerons les routes indonésiennes pendant 2 mois, uniquement en moto, de l'est de Java à Florès. À suivre!
Septembre 2022 : après plus de deux ans d'attente (merci Covid), nous pouvons enfin commencer à préparer notre voyage en Indonésie. "Nous", c'est Fabienne, fonctionnaire de 58 ans, et Jacques, physicien de 61 ans. Heureux parents de 5 enfants qui sont allés vivre leur vie d'adulte loin de la maison, nous pouvons enfin voyager et depuis 2015, nous ne nous en privons pas : Islande, Pologne, 40 jours au Vietnam en 2019 et inauguration de la Covid en mars 2020 en Inde. Fabienne est la photographe-rédactrice-organisatrice en chef (à partir de maintenant, je parlerais en "je") et Jacques est celui qui s'occupera de la partie motorisée (location de moto, préparation des outils, pis c'est pas mal ça 😁).
Après avoir exploré le Vietnam du nord au sud et une toute petite partie du sud-est de l'Inde en moto, nous avions décidé que notre prochain voyage serait en Indonésie, cette fois uniquement en moto. Et voilà, nous y sommes enfin, go go les préparatifs!
APPRENDRE LA LANGUE
L'indonésien est une langue extrêmement facile à apprendre, surtout après avoir sué pour apprendre la base de l'islandais, du polonais, du vietnamien (ouch) et du tamoul. Jacques a donc décidé de s'y mettre aussi et 4 mois après avoir commencé, nous savons plus ou moins 250 mots, assez pour se débrouiller pour manger, dormir, saluer les gens et nous déplacer. Pas assez pour comprendre, mais en faisant répéter et en demandant de parler plus lentement (pelan-pelan), on a peut-être une chance.
Nos outils, dans l'ordre de préférence :
- Le cours d'indonésien pour débutant, document gratuit publié sur le site ICIet existant aussi en format vidéo sur Youtube ICI. Super bien fait, langage courant, beaucoup d'infos pratiques, on aime beaucoup!
- L'application Pimsleur (pas besoin de la présenter) : ce n'est pas la préférée de Jacques parce qu'il faut répéter inlassablement les mots et les phrases, mais pour les ceusses qui ont une petite mémoire comme moi, c'est le seul moyen de faire rentrer l'information et ça fonctionne du tonnerre! Mise-à-jour 2024 : toujours impressionnée par Pimsleur. Nous en sommes à la leçon 20, pas beaucoup, mais on apprend de plusieurs sources...
- Le petit livre "Instant Indonesian" de Stuart Robson et Julian Mille : un tout petit livre, parfait à emporter dans les bagages et très agréable à lire. Mots de base très pratiques à savoir.
- Duolingo : pas mal, mais souvent frustrant car beaucoup de mots inutiles à apprendre (tsé, quand est-ce qu'on va avoir besoin de dire "Ce chat est noir" et nos erreurs sont très limitées dans la version gratuite. Mais c'est ludique et on apprend beaucoup quand même. Mise-à-jour 2024 : 138 jours de suite, mais je n'arrive toujours pas à retenir les verbes qui commencent par 'mer', pfff.
- La page Facebook "I am a learner of basic bahasa", avec document à commander pour une dizaine de dollars, petits vidéos intéressants, pas mal du tout, je ne m'en suis pas vraiment servi, mais je regarderai ça de plus près avant notre prochain voyage! Mise-à-jour 2024 : nous avons commencé à suivre des cours à distance avec Widodo (Billy pour les occidentaux), le responsable de la page Facebook, à raison d'une heure par semaine, c'est très intéressant!
- Le document du Peace Corps"Indonesian Language Training Book 1", plus avancé aussi, avec des exercices, mais plus difficile, car pas traduit en français ou en anglais.
Et bien sûr, un petit dictionnaire, bien pratique pour compléter les sessions Pimsleur pour savoir comment s'écrivent les mots que l'on entend
Oups, j'avais oublié un autre petit bijou, celui que j'amènerai avec moi, le Indonesian Phrasebook & Dictionary, de Lonely Planet, super pratique et tout petit...
Naïvement, je pensais pouvoir faire le tour de l'Indonésie en 2 mois. Avant de regarder une carte. Le temps de m'humilier sur une page Facebook en dévoilant nos plans. Shame. Finalement, après avoir réalisé l'immensité de ce pays, nous avons dû nous résoudre à n'en découvrir qu'une infime partie. Pas grave, on aura une excuse pour y retourner! Voici donc la carte de l'Indonésie et de ses 18 306 îles. Nous en explorerons 5 : un petit bout de Java, Bali si on a le temps, Lombok, Sumbawa et Flores.
En jaune pâle, l'Indonésie et, entouré en bleu, le minuscule coin que nous découvrirons en moto
Une fois la superficie de notre voyage délimitée, il nous reste à étudier les nombreux sites, livres, blogs, vidéos, pour déterminer les incontournables et les très contournables. L'outil le plus pratique ? Internet. Le plus fiable ? Les blogues, les forums et les récits de voyage. Rien de mieux que les expériences sur le terrain des voyageurs. On trouve un blog, on détermine le profil du voyageur et, selon son profil, ses goûts, son style de voyage, on décide qu'on veut aller aux mêmes endroits que lui ou qu'on ne veut surtout pas aller aux mêmes endroits que lui.
Quelques pages Facebook : Indonésie en français, Backpackers Indonesia, L'âme de l'Indonésie, Lombok and Gile Travel Info, L'âme de Lombok...
Assez vite Bali s'éloigne de notre radar. Bon, difficile de ne pas y aller du tout, car c'est là que nous atterrissons et là d'où nous repartons, mais les îles plus sauvages et moins touristiques de Lombok, Sumbawa et Flores nous attirent beaucoup plus. Ainsi que l'est de Java où les volcans Bromo et Ijen nous font de l'oeil.
Première ébauche du voyage, pour environ les 40 premiers jours (après plusieurs changements avec casse-tête de devoir changer aussi les réservations d'hôtels) :
Pour voir le document en PDF, plus lisible, cliquez ICI
Bien sûr, il y aura une planification complète, très très élaborée (trop, comme d'habitude), mon roadbook traditionnel avec la liste détaillée de tous les hôtels intéressants sur le parcours, toutes les excursions possibles, les meilleurs restaurants, les plus beaux trajets, etc. J'ai d'ailleurs utilisé une application québécoise pour m'aider dans ce travail de titan, le planificateur de voyage "Planning motion", mais j'avoue que je préfère encore mon roadbook traditionnel (peut-être parce que je n'ai pas pris la peine de bien comprendre toutes les subtilités de cet outil). Mais comme c'est un planificateur virtuel, il m'accompagnera dans mon téléphone, complétera bien mon roadbook en papier et sera bien pratique pour les liens des hôtels et des endroits à visiter.
ROADBOOK : cliquez sur le lien ICI pour voir notre roadbook (itinéraire, hôtels, excursions, etc.)
LES HÔTELS ET HOMESTAYS
Pour chaque voyage, je me dis "Fabienne, sois un peu moins rigide et organisée, aie confiance, réserve au jour le jour pour ne pas être coincée dans un itinéraire prédéterminé et stresser sur le temps et le trajet parce que tu as réservé des hôtels et que tu DOIS absolument y être au jour-dit pour ne pas perdre les réservations". Et chaque fois, je craque. Pour l'instant, je n'ai craqué qu'à moitié. Je n'ai réservé qu'une partie des hôtels. Celui en arrivant, à Bali, et ceux à Lombok, la première île sur notre itinéraire.
Quels genre d'hôtels? Ceux qui nous connaissent savent que nous fuyons tout ce qui ressemble à ...un hôtel. Nous privilégions les "guesthouses", les "cabanes", et nous regardons aussi les prix et les critiques. Idéalement, cotés plus de 9/10, et moins de 30$ par nuit. Une partie de nos trouvailles de 10$ à 30$ et une autre raison pour laquelle nous avons choisi l'Indonésie :
Et le dernier réservé (notre premier séjour du voyage au bord de la mer, au sud-ouest de Lombok, dans un endroit très peu fréquenté par les touristes et peu habité, la région de Sekotong - on commence en grand!) : une jolie "cabane" sur la plage en face d'îles très prisées pour le snorkeling et pas loin de "la plus belle route d'Indonésie" selon plusieurs amateurs.
À l'aéroport : L’aéroport de Bali vient d’être équipé, après Jakarta, de portails automatiques…
En résumé si vous avez :
· Un passeport numérique
· Un Evisa demandé et approuvé en ligne avant le départ
. La déclaration de douane faite en ligne avant le depart
Vous n’aurez pas à faire la queue à l’arrivée et pourrez aller directement récupérer vos bagages…
Pour le moment, seuls les touristes qui cochent toutes les bonnes cases pourront utiliser les portes automatiques à l'arrivée et au départ : Ceux qui utilisent l'eVisa demande online avant le depart, ceux des pays de l'ASEAN et uniquement ceux qui possèdent un passeport électronique. Il est facile de savoir si vous possédez un passeport électronique ; il y a un petit carré doré sous l’emblème national sur le formulaire qui comporte un cercle au milieu. Cela signifie que la page d'identité du passeport peut être lue par des scanners automatisés comme ceux désormais installés à l'aéroport de Bali.
Si vous n'avez pas de passeport électronique (oui, les Canadiens, on a un passeport électronique, on a testé les scanneurs en 2024, c'est magique), faites la queue comme tout le monde et présentez au douanier :
Votre visa : Tous les touristes visitant Bali, ou indonésiens plus largement, sont encouragés à organiser leur eVisa en ligne avant d'atterrir en Indonesie. L'eVoA coûte exactement le même prix que le paiement à l'arrivée, mais peut contribuer à accélérer le processus d'arrivée des touristes puisque tout est déjà en place avant le vol.
Il convient de noter qu’il n’existe qu’un seul site officiel pour organiser l’eVoA indonésien ; il s'agit de https://molina.imigrasi.go.id/ – les touristes ne doivent utiliser aucun autre site Web prétendant offrir un processus accéléré ou facturant plus que les 500 000 IDR que coûte l'eVoA. MAJ : depuis janvier 2024, le site officiel est https://evisa.imigrasi.go.id
Contrairement au nouveau site Web Love Bali, le site officiel des visas électroniques pour l'Indonésie est fiable et facile à utiliser. Il plante rarement, est disponible en anglais et est très clair à utiliser. Les touristes qui bénéficient d'un eVoA pour 30 jours peuvent également prolonger leur visa en ligne en utilisant le même site, et ce à partir de 15 jours après leur arrivée. Pour les touristes voyageant en couple, en famille ou en groupe, les demandes eVoA peuvent être déposées pour un maximum de cinq personnes à la fois.
Le processus de candidature est simple ; suivez les étapes à l'écran : sélectionnez d'abord le pays du passeport, le but de la visite (général, familial, social), suivez le sous-objectif (tourisme, visite familiale et transit) et sélectionnez Visa de tourisme B1 (30 jours) ou C1 (60 jours). L'étape suivante consiste à télécharger les documents de voyage, à suivre toutes les instructions à l'écran et à procéder au paiement.
Une fois que tout est terminé et que le visa est approuvé, les candidats recevront leur document eVoA par e-mail. Le document PDF peut être imprimé ou enregistré sous forme de fichier sur un smartphone. Le code QR du visa et le passeport correspondant doivent être facilement accessibles à l'arrivée pour passer au scanner si les touristes souhaitent utiliser les portes automatiques.
Les touristes voyageant avec des passeports de l'ASEAN n'ont pas besoin de demander un eVoA en raison de l'accord de voyage commun.
L'eVoA est distinct du bon de taxe de tourisme (nouveau depuis février 2024), qui peut également être demandé avant d'arriver à Bali.
Cependant, comme l'application et le site Web Love Bali rencontrent des problèmes techniques depuis leur lancement il y a deux semaines, les autorités ont recommandé aux touristes de payer leur taxe de séjour à leur arrivée au bureau dédié situé dans le hall des arrivées.
Encore plus d'informations sur les visas et la méthode pas-à-pas ICI
À savoir :
- pour le visa 30 jours, le prix est le même que ce soit fait en ligne ou à l'aéroport. En général, cela se fait rapidement à l'aéroport si vous ne voulez pas essayer de comprendre le site. Si vous décidez de le faire en ligne, assurez-vous de télécharger les photos les plus légères possibles (moins de 200mb), c'est souvent ce qui bloque la procédure! L'avantage de le faire en ligne, c'est que si vous décidez de rester plus longtemps, vous pourrez le renouveler en ligne, ce qui est beaucoup moins fastidieux que de devoir aller à un bureau de l'immigration pour le faire renouveler (ce qui peut prendre 3 jours de votre précieux temps, sauf si vous passez par un agent qui va vous prendre pas mal de sous de votre précieux pécule).
- pour le visa 60 jours, c'est plus cher que le prix d'un visa 30 jours renouvelé, donc autour de 150$ canadiens, au lieu de 100$, mais perso, je pense que ça en vaut la peine.
La déclaration de douanes : https://ecd.beacukai.go.id/. Là aussi, pas besoin de la faire à l'avance, sauf que c'est facile et rapide à faire et, en arrivant, vous aurez hâte de sortir de l'aéroport, et, en plus, notre compagnie aérienne (China Airlines) nous l'a demandée au départ, donc on était bien contents de l'avoir fait d'avance!
Avant de partir: Vérifier avec votre hôtel s’ils offrent un transfert depuis l’aéroport ou conseillent un chauffeur qui nous attendra avec une pancarte à l’arrivée. Pour aller à UBUD, compter 400-450 000 roupies. Cela peut sembler cher, mais, même si la distance est d'environ 35 km, cela peut prendre 4 heures au chauffeur aller-retour pour le faire.
L'ARGENT
Peut-être à cause du genre de voyage que l'on faisait, genre budget, on n'a jamais pu payer avec une carte de crédit, c'était toujours comptant. Seuls certains hôtels que l'on avait réservés avec Booking.com prenaient le paiement d'avance par carte de crédit, mais sinon, il fallait avoir toujours de l'argent comptant sur soi (environ 2-3 millions de roupies, dépendant des activités prévues).
Nous avons donc commandé la carte Wise, qui nous permettait de transférer de l'argent directement en roupies dans notre compte (à un super bon taux), ne prenait qu'un très faible pourcentage de commission (surtout comparé aux cartes de crédit ou de débit) et était acceptée dans 90% des ATM. Je pense que les cartes REVOLUT sont aussi populaires parmi les voyageurs (même principe).
Il y a des ATM partout, on préférait les BNI qui permettaient souvent de sortir plus d'argent que d'autres (en général, dépendant des banques, on pouvait sortir entre 1 500 000 et 2 500 000 roupies maximum à chaque transaction).
N'attendez pas à la dernière minute, certaines ATM ne fonctionnent pas ou manquent d'argent en fin de journée et dans les petits villages, vous n'en avez qu'une. Même chose si vous allez sur des Gilis à Lombok ou des îles ailleurs.
ATTENTION : si vous devez changer de l'argent, n'allez pas dans les petits bureaux qui affichent un taux un peu trop intéressant ou comptez et recomptez votre argent juste avant de sortir. Préférez les grandes banques ou les bureaux de change officiels. L'arnaque la plus répandue est que l'agent de change va faire semblant de recompter l'argent devant vous et, subrepticement, faire glisser quelques billets derrière le comptoir. Si cela vous arrive, retournez vous plaindre au bureau de change, la plupart de ceux qui l'ont fait ont été remboursés.
NOS DÉPENSES : En gros, 10 000$ pour 2 personnes, incluant
- les billets d'avion : environ 1750$ CAD chacun + le vol intérieur Labuan Bajo-Bali environ 85$ CAD chacun)
- la location des motos : 1550$ pour 2 mois
- l'essence : 500$ (pour les 2)
- l'hébergement : 1600$ (moyenne de 27$ par nuit)
- les restaurants : 790$ (moyenne de 14$ par jour, soit 7$ par personne)
- les activités : 1100$ (soit 550$ par personne, incluant Komodo 125$ et les tortues à Java 150$, les deux plus grosses dépenses)
- autres : 1000$ (épicerie, lavage, don de 100$ à un organisme, souvenirs, cafés et snacks...)
Pas si pire pour deux mois!
LES MOTOS
Louer des scooters en Indonésie, c'est facile. Bon, de moins en moins, car les autorités sont écoeurées des touristes qui se baladent sans casque, sans permis, sans respect des règles et elles commencent à durcir les politiques, parlant même d'interdire la location de motos à Bali, mais, pour l'instant, il y a des locateurs de scooters à tous les coins de rue et dans tous les hôtels.
Dans notre cas, comme nous cherchions des motos plutôt que des scooters et que nous voulions les laisser dans une autre île, c'était plus difficile. Nous avons d'abord trouvé la compagnie Motor Adventure Bali , qui offrait des petites motos et des gros scooters. Jacques a étudié longtemps les motos disponibles pour trouver celle qui avait le plus de chance de s'adapter à ma petite taille, sans trop de succès. Finalement, il avait arrêté son choix sur une Honda CP 150, en croisant les doigts.
Finalement, quelques semaines plus tard, en fouillant dans les blogs et les sites, je découvre une autre compagnie, plus petite, qui offrait aussi la location one way, Moto Indo. Jacques étudie les deux options, finalement Moto Indo remporte son vote : d'abord, ils nous offrent une moto un peu plus basse et un peu plus puissante, la Yamaha Scorpio 225 :
Ensuite, le coût est presque deux fois moins élevé, nous paierons 10$ par jour par moto pour les premiers 39 jours et 15$ par jour par moto pour les 20 derniers jours. Assurances comprises, enfin, pour ce que c'est, faut pas rêver pour les assurances!
ROADBOOK : cliquez sur le lien ICI pour voir notre roadbook (itinéraire, hôtels, excursions, etc.)
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29 AVRIL
Après avoir stressé sur la validité des billets achetés sur Expédia et de la compagnie China Air (qui, en passant, s'avère être la compagnie de Taiwan (on se calme la Chine, please!), et est dans la liste des 10 meilleures compagnies au monde), on se fait bombarder de consignes par courriel depuis 2 jours par Air Canada qui nous amène jusqu'à Vancouver et par China Air qui prend le relais jusqu'à Taiwan puis jusqu'à Bali (un "petit" 34 heures de voyage en tout avec les escales). Leçon apprise, inutile de stresser pendant 3 mois, tout se fait 48 heures avant seulement et on nous prend par la main pour nous guider.
Donc, enregistrement fait sur les 3 vols à l'aller, places réservées, déclaration pour les douanes à Bali pré-remplie, visa pour 60 jours récupéré, assurances voyages ok, je pense que je suis à jour (et un peu moins stressée).
Pour les bagages, on est passés de ça :
...à ça :
Donc, un sac grosseur cabine, mais qui ira dans la soute et qui ne contient rien qui ne peut pas être racheté là-bas si perdu pendant le vol (heu... pas suggéré quand même), un sac à dos bien trop lourd comme bagage de cabine, le casque de moto et le sac-photo comme sacoches.
On a vraiment limité les vêtements autant que possible, surtout qu'on traine le manteau de moto, les jambières de moto, quand même pas mal de médicaments et probiotiques, des gugusses électroniques (gopro, 2 cells, appareil-photo, chargeurs et tous les fils et j'en oublie), un masque de plongée pour moi (qui peut servir contre la Covid aussi, tsé!) et une jolie bouée d'observation pour Jacques qui ne trippe pas snorkeling.
Mise-à-jour : Maintenant que nous sommes de retour, qu'aurions-nous enlevé ou rajouté dans nos bagages? Bon, d'abord, l'appareil-photo reflex, beaucoup trop gros pour le très très peu qu'il a servi. Il faut vraiment que je me trouve un bon super-zoom COMPACT en plus de mon cellulaire avec lequel 99.8% des photos ont été prises. Ensuite, deux pantalons légers, confortables et assez larges pour mettre les jambières de moto, c'est assez. S'ils sont propres (genre pas des jeans), c'est encore mieux. J'avais trop de t-shirts de sport, pas assez de hauts pratiques, mais un peu plus cutes. J'ai oublié que, oui, on est souvent en moto, mais on se promène beaucoup, on rencontre des gens, il faut être quand même habillés un peu propre. Et avoir une blouse à manches longues pour les endroits très musulmans. Il y a des magasins de vêtements là-bas, oui, mais en-dehors de Bali, tout a l'air fait pour des femmes miniatures. Je mets du S-M d'habitude et je devais prendre du large. Et il y avait peu de choix. Les masques de plongée resteront aussi au Québec, partout où on peut faire du snorkeling, on peut louer des masques. Quoi d'autre ? Une robe qui couvre les épaules. On trouve des endroits pour faire le lavage partout, généralement au homestay (pour 5-7$ au total) ou pas loin.
Dernière journée de travail hier, j'ai quitté mes merveilleuses collègues quand même le coeur un peu gros, surtout que nous sommes en grève depuis 10 jours et que j'étais travailleuse essentielle, mais pas plusieurs de mes collègues que je n'ai donc pas vus avant de partir. Et quand la grève finira, il faudra rattraper encore une fois tout le retard accumulé, une autre période pénible qui s'annonce.
Bon, nous sommes quand même le plus prêts qu'on peut l'être. Fifille garde le fort, un homme à tout faire a été engagé pour les urgences et l'entretien régulier de la maison et du bureau, notre chat de garde est prêt à affronter les méchants, les masques (encore d'actualité à certains endroits et dans certains vols), les probiotiques et les médicaments contre la malaria ne sont pas loin, et ma liste est cochée au complet. LETS GO!!
20 h 32, heure de Vancouver, 23 h 32 au Québec : vol sans histoire, pas de turbulences (ouf), pas de bouffe (même pas des pinottes!), Jacques se paie un sandwich au poulet à 11$. Paysage magnifique une fois dépassé Calgary! Petit résumé en photo :
À Ottawa
Le sandwich de luxe
Les plaines et les crevasses (canyons?) en Saskatchewan
Les Rocheuses
L'arrivée à Vancouver
L'attente avant le prochain vol... dans 5 h, soit à 2 h du matin ici, ou 5 heures am au Québec. Ouh la la!
30 AVRIL
Après 12 heures de vol entre Vancouver et Taipei, nous sommes en attente de notre dernier vol, de Taipei à Denpasar, un autre cinq heures de vol encore...
Très longue attente de six heures à l’aéroport de Vancouver, quelques émotions alors que, pour la deuxième fois, nos noms sont appelés (il faut encore une fois faire preuve d’imagination pour les entendre et les reconnaître!) ) au comptoir d’embarquement. À Montréal, c’était pour voir notre visa pour l’Indonésie, ici, c’est pour vérifier si nous avons téléchargé l’application pour la vaccination et le formulaire pour les douanes en arrivant à Bali. Évidemment, mon téléphone est déchargé, pas moyen de montrer mes preuves, je suis fatiguée, je m’obstine avec l’agente au comptoir pour la forme, le ton monte un peu, mais bon, après une recharge minimale du téléphone, je peux satisfaire l’agente et on retourne s’asseoir.
Jacques a pu dormir quelques heures sur les chaises longues inconfortables que j’ai découvertes dans un petit recoin perdu de l’aéroport, moi j’admire le décor autour.
Voyez-vous le loup qui se promène sur la passerelle?
Organisation impressionnante de China Airlines pour notre vol de Vancouver à Taipei. Même s’il est 2 heures du matin (locale), nous avons droit à un très bon repas peu après le départ, une collation quelques heures après et un bon déjeuner 3 heures avant l’arrivée. Des écouteurs et une couverture nous attendent sur notre siège quand nous embarquons dans l’avion, les toilettes sont lavées plusieurs fois pendant le vol et les agent(e)s de bord sont adorables.
Jacques fait un beau dodo, pas moi. Dormir assise, ça ne marche pas pour moi. Donc, cela fait plus de 30 heures que je n’ai pas dormi, pas de selfie avant longtemps!
ROADBOOK : cliquez sur le lien ICI pour voir notre roadbook (itinéraire, hôtels, excursions, etc.)
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1er MAI
Au Québec, on est dimanche, il est 20h00, ici, on est lundi et il est 8h00. Il y a une journée qui vient de disparaître, pouf!
À bientôt, à Bali!
On s'envole de Taipei
Petite anecdote : l'avion de Taipei à Bali est rempli de jeunes adultes dont, comme nous, c'est la dernière portion d'un voyage de plus de 30 heures. Jamais vu un vol aussi calme, pas un son, pas un mot, tout le monde est zombie comme nous!
Arrivée à Bali 5 heures plus tard, ENFIN!
UN PEU DE LECTURE POUR MIEUX COMPRENDRE BALI, MERCI À JEAN-MARC GILONNE ET À CLAUDE DIS POUR CES INFORMATIONS PASSIONNANTES : - Une question de temps ; la différence entre les Balinais et les Occidentaux - Cliquez ICI
- Les changements à Bali depuis 50 ans - Cliquez ICI
ARRIVÉE À DENPASAR
La plupart des nationalités ont besoin d'un visa. Si vous avez choisi de faire le VOA (Visa on Arrival), vous devrez vous présenter à un kiosque pour les VOA. L'agent vous demandera votre passeport et un paiement de 500 000 IDR (environ 33$ US ou 35 euros). Vous pouvez payer en roupies ou par carte de crédit et votre visa valide pour 30 jours sera collé dans votre passeport.
Si vous n'avez pas rempli votre déclaration de douanes à l'avance, vous devrez le faire en arrivant. Scannez le code QR que vous verrez en arrivant, ce qui vous amènera au formulaire de déclaration que vous devrez ensuite remplir en ligne et présenter à la sortie de la salle des arrivées. Le Wifi à l'aéroport est très bon.
Si vous avez des problèmes pour le faire de cette façon, vous pourrez le faire sur un ordinateur disponible à l'arrivée, rentrer directement vos informations et imprimer le formulaire sur l'imprimante voisine de l'ordinateur. Des agents d'immigration sont aussi présents si vous avez besoin d'aide.
EN ARRIVANT À L’AÉROPORT
Retirer de l’argent : plusieurs distributeurs dans l’aéroport, retirer le maximum, soit 2,5 millions de roupies (équivalent d’environ 200$).
Vous pouvez acheter une carte SIM à l'aéroport, mais l'attente est longue et la carte est beaucoup moins chère en ville. Préférer l'opérateur Telkomsel, nous n'avons eu aucun problème de connexion de l'est de Java à Flores. En ville, une carte SIM de 35 gigas vous coûtera environ 180 000 IDR, parfois moins, pour 30 jours (renouvelable par Internet, on est allés dans des magasins de cellulaires pour faire les renouvellements, il y en a partout).
Si vous avez réservé un chauffeur, il vous attendra à la sortie... avec des dizaines d'autres et leurs pancartes. Un beau petit jeu de "Trouvez Charlie".
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20h51 : on a donc survécu aux dernières 5 heures du voyage, aux 31 degrés à l'arrivée, aux douaniers suspicieux, aux visas, déclarations de douane et autres papiers à présenter sans se tromper, aux scooters enragés entre l'aéroport et notre hôtel à Ubud, 45 km qui en ont paru 100 et ont pris au moins 75 minutes sur des rues parfois tellement étroites qu'on fermait les yeux quand on croisait une autre auto. Et je ne parle pas des fameux scooters qui zigzaguaient comme des malades, coupaient, roulaient à contre-sens, pire qu'au Vietnam et en Inde (moi qui pensais que le Vietnam était le summum, haha).
Le chauffeur nous laisse à environ 1.5 km de l'hôtel, le reste du chemin n'étant pas accessible aux autos, et ce sont deux gars en scooter qui viennent nous chercher. L'un d'eux propose à Jacques de prendre un scooter avec moi comme passagère, il est horrifié et décline (c'est un pro de la moto, pas des scooters), et il fait bien, car le chemin pour se rendre à l'hôtel est très étroit et parfois abrupt. Jacques a des sueurs froides en pensant à demain quand il devra refaire le même trajet sur sa propre moto.
L'hôtel est adorable, entouré de rizières et de verdure, pleines de toutes sortes d'échassiers, dur de croire que la ville hyper touristique de Ubud est à quelques minutes de marche seulement.
On éparpille nos bagages partout pour se sentir comme chez nous, on déguste le thé à la citronnelle offert par le gentil proprio de l'hôtel, et nous ressortons à la nuit tombée pour aller manger en ville et acheter des bébelles qui nous manquent : une carte Sim, du chasse-moustiques, de l'acétaminophène et du charbon activé.
On décide ensuite de tester nos probiotiques (ceux-ci, déjà testés au Vietnam et en Inde, et apparemment très efficaces puisque nous n'avons jamais été malades et, spoiler, nous ne le serons pas non plus pendant ce voyage) en choisissant le restaurant le moins touristique de la ville, le Pande Rasa, 2 tables dans un local défraîchi, avec le proprio qui fait la cuisine à côté de toi et où les plats coûtent 2-3$. On déguste ainsi du poulet à la sauce (oups, on a oublié de spécifier pas trop piquante), accompagné de riz blanc, de concombres et de croustilles frites de poisson. Délicieux!
Le restau en haut
Retour ensuite à l'hôtel par les petits chemins bien noirs en essayant de ne pas nous faire frapper par les scooters toujours enragés et de ne pas marcher sur les offrandes qui décorent souvent les perrons de maison.
Bain froid (ben oui, trop fatiguée pour comprendre comment fonctionne l'eau chaude), et dodo!
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2 MAI
Dodo à 21h00 hier soir, réveil à 4h30 ce matin. On essaie de se rendormir mais un Concerto de Cocoricos en si majeur se déclenche et gâche nos plans. Nous finissons par aller déjeuner dans la salle à manger en plein air juste devant notre bungalow.
Le jus mauve nous intrigue, finalement c'est du jus de fruit du dragon. Délicieux!
Photo-shoot ensuite des travailleurs infatiguables qui oeuvrent jour et nuit dans les rizières : les canards.
Nous allons ensuite en ville. Ubud est une des villes les plus touristiques au monde, le trafic est horrible, ça pue, c'est bruyant, c'est bourré d'attrapes-touristes et de touristes attrapés, mais elle reste bizarrement une ville attachante, très belle, avec des constructions et des statues incroyables, des traditions touchantes, et, surtout, des habitants qui ont le coeur sur la main et le sourire aux lèvres.
La petite offrande fleurie sur le trottoir se retrouve par centaines dans la ville, sur le seuil des maisons, des magasins, parfois sur des motos. Bref, il y en partout et c'est évidemment très mal vu de marcher dessus, mais pas évident de ne pas le faire! À noter que les offrandes déposées par terre sont pour apaiser les démons et celles en hauteur servent à remercier des divinités. Pour plus d'explications sur les offrandes, voir ce site .
Un des magnifiques temples ou palais de la ville. La petite offrande est là. Et là aussi :
Une des nombreuses portes somptueuses qui accueille les habitants et les visiteurs de la maison derrière. On dirait que la ville n'est faite que de ces temples et de ce constructions majestueuses. Et on entend souvent les ouvriers sculpter les pierres des nouvelles habitations ou des temples qui se rajouteront aux autres oeuvres d'art.
Pour aller à Ubud depuis notre hôtel, nous devons emprunter un chemin interdit aux autos qui serpente à travers les rizières pendant environ 1 km avant de rejoindre la folie citadine. Nous le prenons plusieurs fois par jour et c'est toujours agréable.
Nous allons d'abord acheter une carte SIM: 35gigs pour 18$. Puis, retour à l'hôtel pour se préparer à aller chercher nos motos. Ça veut dire mettre nos jambières inconfortables, prendre nos casques, nos gants, notre manteau, préparer le sac à dos avec les papiers, la Gopro et autres bébelles. Et repartir ensuite sur le petit chemin pour rejoindre notre chauffeur qui nous attendra à 12h30. Fait chaud.
Pour vous donner une idée du trafic, le point pour la remise des motos est à 11km et cela prend 40 minutes pour s'y rendre. Et le chauffeur avait prévu 1h30, il était surpris de la "fluidité" de la circulation. Haha.
Mais, bon, il y a de jolis spots le long de la route.
Finalement grâce au trafic "fluide", nous arrivons une heure avant le rendez-vous. Nous allons repérer la place, trouvons les motos, ouf la mienne devrait m'aller, elle est un peu grande, mais très légère.
Nous allons ensuite prendre un lunch dans un petit restaurant climatisé (aaaah), le Kantin Koe : soupe ramen pour moi (ben oui, l'idée du siècle la soupe à 30 degrés dehors!), hamburger pour Jacques.
Retour aux motos, le loueur est là, nous présente nos montures, vérifie avec nous les bobos, on s'habille (manteau, gants, casque, ouffff, ça ne nous rafraîchit pas) et on part (après avoir fait une folle de moi devant les spectateurs en oubliant de tourner la clé et en me demandant pourquoi la moto ne démarrait pas, pff).
Que dire... on se rend compte rapidement que les motos ont plein de petits bobos. Le stress monte, déjà qu'il faut gérer la conduite dans une circulation d'enfer, si il faut en plus gérer la mécanique, on n'est pas sortis du bois!
Je négocie comme une cruche mon premier rond-point, j'ai droit à quelques insultes et je manque le tournant, du coup, faire un u-turn s'avère un vrai défi dans le trafic, mais bon, je finis par rejoindre Jacques et nous continuons tant bien que mal.
On découvre aussi rapidement que si on veut pas se transformer en petits cochons rôtis dans les bouchons de circulation, il faut faire comme les autres motards et louvoyer autour des autos. Intéressant. Un vrai ballet qui se déroule de façon surprenant sans anicroche mais avec beaucoup d'adrénaline!
Finalement, le petit chemin étroit qui nous amène à l'hôtel et que Jacques craignait d'affronter en moto est un "piece of cake" comparé au reste!
Nous stationnons les motos, faisons ensuite la liste de leurs bobos, et Jacques appelle le loueur. Finalement, comme la liste est un peu trop importante, le loueur enverra des gars chercher les motos demain matin pour les faire réparer et ils nous les ramèneront ensuite.
Nous repartons ensuite en marchant pour nous promener dans la ville. Mon but : atteindre le Campuhan Ridge Walk, un chemin sur une crête surplombant des rizières. Il est 5h30 quand nous y arrivons, fatigués par la journée, la marche difficile le long des rues bruyantes et achalandées aux trottoirs minuscules peu adaptés à la foule de piétons, la chaleur qui nous a mis en lavette...
Nous avons du mal à trouver l'entrée, quelques essais-erreurs, le début du sentier est un peu pénible, beaucoup de montée, je traîne Jacques qui est écoeuré. Nous marchons environ 1 km avant de déclarer forfait, vaincus par les moustiques, la chaleur et la fatigue, et nous retournons vers la ville, pour essayer de trouver un restaurant pour le souper.
On dépasse la zone touristique et ses restaurants à 40$ pour 2, je vise un petit restau dont j'ai lu de bonnes critiques, d'après Google Map, il ne reste "que" 850 mètres. Jamais vu un 850 mètres si long.
Petit mésaventure : j'ai déjà dit que les trottoirs sont étroits, et impossible de marcher dans la rue avec les autos qui arrivent de partout. Devant nous, une genre de barricade en plastique, avec une auto stationnée à côté, ce qui nous empêche de la contourner. Jacques tasse donc la barricade pour passer, fait un pas... et disparaît dans un égout ouvert, que les barricades bloquaient pour éviter les accidents. Plus de peur que de mal, mais ouf!
La barricade (photo prise au retour, l'auto est partie)
Le Trou
Bon, 850 longs mètres plus loin, on finit par trouver le restau... fermé. On revient sur nos pas et on s'engouffre dans le premier restaurant qu'on trouve, le Kedai Ubud. Pizza très chiche pour Jacques, quesadilla pas si mal pour moi.
Retour à l'hôtel ensuite et dodo bien mérité!
Trajets en moto et à pied
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3 MAI
Réveil à 6h, wow, cela faisait longtemps qu'on n'avait pas fait la grasse matinée comme ça!
La dame qui prépare les offrandes pour mettre, entre autres, sur les bungalows. Apparemment, c'est une fête aujourd'hui à Bali, mais pas retenu le nom. Il y en a beaucoup dans la religion hindoue!
Un volcan au loin (pas assez loin au goût de Jacques).
Ça aussi, il y en a beaucoup!
Ben oui, encore des canards
Nos petits bungalows tout là-bas
C'est le temps du petit déjeuner, oh que miam! Jus de bananes au menu cette fois
Petite balade autour ensuite, Jacques veut un bon café, celui à l'hôtel est moyen.
L'hôtel juste à côté du nôtre, à partir de 340$ la nuit, juste 10x plus cher que le nôtre, que je préfère 100x!
On a trouvé notre petit café pas loin, le Brick Warung, plein de sortes de cafés, on choisit un latté glacé pas besoin de se réchauffer plus!
Jacques est content
La vue... beaucoup de vie dans les rizières, dont de mignons rats et de petits oiseaux qui ressemblent à des colibris géants.
Il est midi, donc je propose de rejoindre par un sentier dans les rizières un petit restau dont j'ai entendu le plus grand bien.
En route donc! Nous prenons le petit chemin près de l'hôtel, mais cette fois dans l'autre direction, pas vers la ville, mais vers d'autres rizières et futures rizières.
Une future rizière en train d'être défrichée et des oiseaux contents
Le petit chemin devient le minuscule chemin, et même le plus-de-chemin-du-tout puisque nous parfois pratiquer notre équilibre sur la bordure de ciment qui longe les canaux d'irrigation des rizières. Les jeunes touristes derrière nous rebroussent chemin, mais le défi ne nous fait pas peur!
Les rizières ont depuis un bout de temps laissé place à une genre de jungle et nous apercevons à notre gauche entre les arbres un profond canyon. C'est vraiment impressionnant.
Nous finissons par hasard par déboucher sur un autre sentier presque face du restaurant que nous cherchons, le Sunset Cafe and Bungalows. L'emplacement est magnifique, surplombant les rizières. Nous avons même droit au spectacle d'une cérémonie hindoue un peu plus loin sur le sentier. Jacques commande du poulet avec du riz, je me contente d'un milkshake au chocolat (bien trop chaud pour manger).
Un petit visiteur bien intéressé par le plat odorant de Jacques. Celui-ci vient d'avoir un appel confirmant que sa moto est revenue à l'hôtel. Oups. Plus tôt que prévu! Le gentil garagiste laissera la clé et les papiers à la réception.
Nous pouvons donc continuer la balade! Cette virée dans les rizières est vraiment magique et comme elle ne figure pas dans le guide du parfait touriste, nous rencontrons peu de monde. Quelques marchands (surtout de peintures) sont installés aux abords du chemin et nous jasons avec eux, à défaut d'acheter. Notre apprentissage de l'indonésien a porté fruit, nous nous débrouillons vraiment pas mal et les Indonésiens sont toujours heureux de nous aider et très patients!
Quelques photos de cette magnifique promenade :
Des grains de riz presqu'à maturité
Très difficile de décrire ce que représente la photo. Nous étions sur un pont et les lianes d'un arbre immense plongeaient jusqu'au cours d'eau dans le fond. Et ce fond était tellement loin que c'était étourdissant de regarder cet abysse!
Nous rejoignons finalement la route qui nous ramènera à l'hôtel 3 km plus loin, snif. Toujours un peu pénible de marcher au bord des routes, elles ne sont vraiment pas piétons-friendly et les véhicules passent souvent trop près à notre goût.
Je pense qu'on n'irai pas manger là ce soir. Ni jamais.
Du riz en train de sécher sur le trottoir
Retour au trafic et au bruit, quel contraste avec nos dernières heures si paisibles dans la nature!
De retour à l'hôtel, les jambes en compote et le reste en lavette, nous allons barboter dans la piscine. Aaah que ça fait du bien!
Avec concert de pigeons en prime, merci à Made Arsani, du groupe Facebook "L'âme de l'Indonésie" pour son explication :"Le chant des pigeons ou ''Sawangan Merpati '', très tôt le matin ou en soirée on peut entendre comme un bruit strident qui s’éloigne ou se rapproche. Ce bruit provient en fait d'un ou de plusieurs groupes de pigeons sur lesquels sont fixes des sifflets. Certains disent que c'est pour les repérer dans le ciel; personnellement, je crois plutôt que c'est juste pour le plaisir de les entendre passer. Il arrive que des groupes fusionnent et ne redescendent que dans un seul pigeonnier , en ce cas celui dont les pigeons sont ''hébergés ''doit payer une amende au propriétaire qui les reçoit si il veut récuperer ses oiseaux ,C'est là une nouvelle occasion de pari. Il n'est pas rare aux abords de certaines agglomérations de compter jusqu’à plus de 8 groupes distincts dans la lumière du soir ou de l'aube . "
Un exemple de sifflet (merci Google)
Nous allons ensuite manger pas trop loin, au Sweet Orange Warung, toujours avec vue sur les rizières et, en bonus, sur les chauve-souris.
Ensuite, dernier tour en ville afin de trouver une ATM pour récupérer des sous pour nos prochaines aventures! On ne s'ennuiera pas de la rue principale de Ubud en tout cas!
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