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17 JUIN : DE CEMORO LAWANG À MALANG (JAVA)
Journée fatiguante aujourd'hui. Départ sous le soleil de notre petit village entouré de volcans et de montagnes après le petit déjeuner au petit restaurant touristique où nous avons finalement pris tous nos repas, le Kusuma Kitchen... Sauf un souper, que nous avons pris au Warung Edi Cemorolawang . Ce que nous avons regretté amèrement, en machouillant moi mes 6 minuscules morceaux de boeuf trop durs et Jacques son petit pilon de poulet riquiqui, dans un restaurant vide (on sait maintenant pourquoi il était toujours vide lorsque nous passions devant)
En revenant au homestay, on regarde le cirque en bas et on se félicite encore une fois de ne pas avoir suivi le circuit touristique typique et d'avoir attendu plus tard dans la journée que tout le monde soit parti. C'est l'heure d'arrivée des Jeeps après qu'elles aient été au point de vue de King Kong Hill, c'est foule!
À la queue-leu-leu pour monter le Bromo |
Nous partons ensuite vers Malang, à environ 116 km de là. Nous avons longuement hésité à y aller par le chemin le plus direct, soit traverser la caldera (5-6 km dans le sable ou +) et route directe ensuite, 50 km au lieu de 116 km, mais nos "prouesses" la veille sur un malheureux kilomètre dans le sable nous ont un peu refroidis. Et ma moto n'avait pas apprécié non plus, calant fréquemment en plus de forcer beaucoup pour passer certains coins plus sablonneux. Pas grave, les premiers kilomètres en partant de Cemoro Lawang sont absolument magiques, on est bien contents de revoir les paysages et la route qu'on a tant admirés en arrivant!
Plusieurs défis pour commencer :
- dépasser les 15 jeeps qui lambinent devant nous à la queue-leu-leu, dans les petites routes zigzaguantes des montagnes
- retrouver la bonne route après nous être trompés et avoir pris un raccourci sous la forme d'un petit chemin asphalté qu'un monsieur nous a assuré être beau et mener à la bonne route
- réaliser que le chemin est loin d'être beau, que le GPS ne veut plus rien savoir, que les Indonésiens sont adorables quand ils essaient de nous expliquer la route à suivre, mais qu'on ne comprend rien
- tester la résistance nerveuse de la conductrice qui se retrouve sur des chemins pas possibles, rocheux, en pente...
Photo prise sur Google Maps de notre chemin casse-cou
Finalement, on retombe presque par hasard sur la bonne route, mais une heure plus tard, un autre genre de cauchemar commence : le trafic de fou dans les villes.
Beaucoup beaucoup de trafic les derniers 40 kilomètres avant d'arriver à Malang. Nous n'essayons même plus de nous suivre, juste de survivre et d'avancer dans le chaos total. Toute une expérience!
Pendant une pause dans une petite ville, en route vers Malang, on croise ce joli autobus scolaire (et les petits gars tout enthousiastes de nous voir)
Nous sommes bien contents d'arriver en un seul morceau au Inni Homestay, une superbe demeure, nichée dans un quartier luxueux de la ville. Un de nos plus beaux homestays, et pour seulement 29$, un peu plus que la moyenne de nos hébergements, mais super abordable quand même.
Oups, oublié de prendre la photo avant de commencer à nous étaler, mais voilà notre très jolie chambre.
...et superbe salle de bain!
Et nous voilà dans ce magnifique quartier. Il y a deux sections, celle de couleurs et la section bleue. Comme il était tard, nous n'avons visité que la colorée, c'était superbe! Et plein de coins et de recoins, comme tout ex-bidonville qui se respecte. Bon, cela reste quand même un quartier pauvre, mais c'est très vivant, joli et joyeux.
Il y a des enfants partout, la plupart s'essayant à faire voler des cerfs-volants, avec plus ou moins de succès comme en témoignent un certain nombre qui volent allègrement dans les airs alors que d'autres pendouillent tristement dans les arbres ou sur les fils électriques. La notion de sécurité n'est pas la même non plus qu'au Québec, comme on a pu le voir souvent, et encore aujourd'hui avec ce petit bonhomme qui se démène pour faire voler son cerf-volant, juste au bord d'un mur vertigineux.
Très beau pont de verre pour passer au-dessus de la rivière.
Il y en a qui n'ont pas peur des escaliers raides!
Bien sûr, on a droit au joli chant du muezzin
Oups, ça se gâte quand la compétition s'y met aussi!
Le homestay se situe dans un quartier incroyablement riche comme en témoignent les demeures prospères qui y pullulent.
La propriétaire nous recommande un bon restaurant, mais oups, c'est celui du Club de Golf, pas tout-à-fait dans notre budget. On mangera plutôt dans le petit restau face à l'hôtel, où comme souvent, on commandera trop de plats...
De retour dans le homestay, on découvre cette jolie attention dans l'entrée.
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