dimanche 30 avril 2023

Dimanche 30 avril au Québec/ Lundi 1er mai en Indonésie - Ubud (Bali)

ROADBOOK  : cliquez sur le lien ICI pour voir notre roadbook (itinéraire, hôtels, excursions, etc.)
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Après 12 heures de vol entre Vancouver et Taipei, nous sommes en attente de notre dernier vol, de Taipei à Denpasar, un autre cinq heures de vol encore...

Très longue attente de six heures à l’aéroport de Vancouver, quelques émotions alors que, pour la deuxième fois, nos noms sont appelés (il faut encore une fois faire preuve d’imagination pour les entendre et les reconnaître!) ) au comptoir d’embarquement.  À Montréal, c’était pour voir notre visa pour l’Indonésie, ici, c’est pour vérifier si nous avons téléchargé l’application pour la vaccination et le formulaire pour les douanes en arrivant à Bali.  Évidemment, mon téléphone est déchargé, pas moyen de montrer mes preuves, je suis fatiguée, je m’obstine avec l’agente au comptoir pour la forme, le ton monte un peu, mais bon, après une recharge minimale du téléphone, je peux satisfaire l’agente et on retourne s’asseoir. 

Jacques a pu dormir quelques heures sur les chaises longues inconfortables que j’ai découvertes dans un petit recoin perdu de l’aéroport, moi j’admire le décor autour.  


Voyez-vous le loup qui se promène sur la passerelle?  

Organisation impressionnante de China Airlines pour notre vol de Vancouver à Taipei.  Même s’il est 2 heures du matin (locale), nous avons droit à un très bon repas peu après le départ, une collation quelques heures après et un bon déjeuner 3 heures avant l’arrivée.  Des écouteurs et une couverture nous attendent sur notre siège quand nous embarquons dans l’avion, les toilettes sont lavées plusieurs fois pendant le vol et les agent(e)s de bord sont adorables. 

Jacques fait un beau dodo, pas moi.  Dormir assise, ça ne marche pas pour moi.  Donc, cela fait plus de 30 heures que je n’ai pas dormi, pas de selfie avant longtemps! 

Au Québec, on est dimanche, il est 20h00, ici, on est lundi et il est 8h00.  Il y a une journée qui vient de disparaître, pouf!

À bientôt, à Bali!

     On s'envole de Taipei 
Petite anecdote : l'avion de Taipei à Bali est rempli de jeunes adultes dont, comme nous, c'est la dernière portion d'un voyage de plus de 30 heures.  Jamais vu un vol aussi calme, pas un son, pas un mot, tout le monde est zombie comme nous!  

Arrivée à Bali 5 heures plus tard, ENFIN!

ARRIVÉE À DENPASAR

La plupart des nationalités ont besoin d'un visa.  Si vous avez choisi de faire le VOA (Visa on Arrival), vous devrez vous présenter à un kiosque pour les VOA.  L'agent vous demandera votre passeport et un paiement de 500 000 IDR (environ 33$ US ou 35 euros). Vous pouvez payer en roupies ou par carte de crédit et votre visa valide pour 30 jours sera collé dans votre passeport. 

Si vous n'avez pas rempli votre déclaration de douanes à l'avance, vous devrez le faire en arrivant.  Scannez le code QR que vous verrez en arrivant, ce qui vous amènera au formulaire de déclaration que vous devrez ensuite remplir en ligne et présenter à la sortie de la salle des arrivées.  Le Wifi à l'aéroport est très bon.

Si vous avez des problèmes pour le faire de cette façon, vous pourrez le faire sur un ordinateur disponible à l'arrivée, rentrer directement vos informations et imprimer le formulaire sur l'imprimante voisine de l'ordinateur.  Des agents d'immigration sont aussi présents si vous avez besoin d'aide.  

EN ARRIVANT À L’AÉROPORT

Retirer de l’argent : plusieurs distributeurs dans l’aéroport, retirer le maximum, soit 2,5 millions de roupies (équivalent d’environ 200$).

Vous pouvez acheter une carte SIM à l'aéroport, mais l'attente est longue et la carte est beaucoup moins chère en ville.  Préférer l'opérateur Telkomsel, nous n'avons eu aucun problème de connexion de l'est de Java à Flores.  En ville, une carte SIM de 35 gigas vous coûtera environ 180 000 IDR, parfois moins, pour 30 jours (renouvelable par Internet, on est allés dans des magasins de cellulaires pour faire les renouvellements, il y en a partout).

Si vous avez réservé un chauffeur, il vous attendra à la sortie... avec des dizaines d'autres et leurs pancartes.  Un beau petit jeu de "Trouvez Charlie".  

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Bali, lundi 1er mai, 20h51 : on a donc survécu aux dernières 5 heures du voyage, aux 31 degrés à l'arrivée, aux douaniers suspicieux, aux visas, déclarations de douane et autres papiers à présenter sans se tromper, aux scooters enragés entre l'aéroport et notre hôtel à Ubud, 45 km qui en ont paru 100 et ont pris au moins 75 minutes sur des rues parfois tellement étroites qu'on fermait les yeux quand on croisait une autre auto. Et je ne parle pas des fameux scooters qui zigzaguaient comme des malades, coupaient, roulaient à contre-sens, pire qu'au Vietnam et en Inde (moi qui pensais que le Vietnam était le summum, haha).


Le chauffeur nous laisse à environ 1.5 km de l'hôtel, le reste du chemin n'étant pas accessible aux autos, et ce sont deux gars en scooter qui viennent nous chercher.  L'un d'eux propose à Jacques de prendre un scooter avec moi comme passagère, il est horrifié et décline (c'est un pro de la moto, pas des scooters), et il fait bien, car le chemin pour se rendre à l'hôtel est très étroit et parfois abrupt.  Jacques a des sueurs froides en pensant à demain quand il devra refaire le même trajet sur sa propre moto.

L'hôtel est adorable, entouré de rizières et de verdure, pleines de toutes sortes d'échassiers, dur de croire que la ville hyper touristique de Ubud est à quelques minutes de marche seulement.

Hôtel : Taman Bintang Villa Ubud, 31$ environ, 9.1*, petit déjeuner compris


On éparpille nos bagages partout pour se sentir comme chez nous, on déguste le thé à la citronnelle offert par le gentil proprio de l'hôtel, et nous ressortons à la nuit tombée pour aller manger en ville et acheter des bébelles qui nous manquent : une carte Sim, du chasse-moustiques, de l'acétaminophène et du charbon activé.

 

On décide ensuite de tester nos probiotiques (ceux-ci, déjà testés au Vietnam et en Inde, et apparemment très efficaces puisque nous n'avons jamais été malades et, spoiler, nous ne le serons pas non plus pendant ce voyage) en choisissant le restaurant le moins touristique de la ville, le Pande Rasa, 2 tables dans un local défraîchi, avec le proprio qui fait la cuisine à côté de toi et où les plats coûtent 2-3$.  On déguste ainsi du poulet à la sauce (oups, on a oublié de spécifier pas trop piquante), accompagné de riz blanc, de concombres et de croustilles frites de poisson.  Délicieux!

Le restau en haut

Retour ensuite à l'hôtel par les petits chemins bien noirs en essayant de ne pas nous faire frapper par les scooters toujours enragés et de ne pas marcher sur les offrandes qui décorent souvent les perrons de maison.  

Bain froid (ben oui, trop fatiguée pour comprendre comment fonctionne l'eau chaude), et dodo!

Jour J - 29 avril 2023

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Après avoir stressé sur la validité des billets achetés sur Expédia et de la compagnie China Air (qui, en passant, s'avère être la compagnie de Taiwan (on se calme la Chine, please!), et est dans la liste des 10 meilleures compagnies au monde), on se fait bombarder de consignes par courriel depuis 2 jours par Air Canada qui nous amène jusqu'à Vancouver et par China Air qui prend le relais jusqu'à Taiwan puis jusqu'à Bali (un "petit" 34 heures de voyage en tout avec les escales).  Leçon apprise, inutile de stresser pendant 3 mois, tout se fait 48 heures avant seulement et on nous prend par la main pour nous guider.

Donc, enregistrement fait sur les 3 vols à l'aller, places réservées, déclaration pour les douanes à Bali pré-remplie, visa pour 60 jours récupéré, assurances voyages ok, je pense que je suis à jour (et un peu moins stressée).

Pour les bagages, on est passés de ça : 


...à ça : 

Donc, un sac grosseur cabine, mais qui ira dans la soute et qui ne contient rien qui ne peut pas être racheté là-bas si perdu pendant le vol (heu... pas suggéré quand même), un sac à dos bien trop lourd comme bagage de cabine, le casque de moto et le sac-photo comme sacoches.  

On a vraiment limité les vêtements autant que possible, surtout qu'on traine le manteau de moto, les jambières de moto, quand même pas mal de médicaments et probiotiques, des gugusses électroniques (gopro, 2 cells, appareil-photo, chargeurs et tous les fils et j'en oublie), un masque de plongée pour moi (qui peut servir contre la Covid aussi, tsé!) et une jolie bouée d'observation pour Jacques qui ne trippe pas snorkeling.

 

Mise-à-jour : Maintenant que nous sommes de retour, qu'aurions-nous enlevé ou rajouté dans nos bagages?  Bon, d'abord, l'appareil-photo reflex, beaucoup trop gros pour le très très peu qu'il a servi. Il faut vraiment que je me trouve un bon super-zoom COMPACT en plus de mon cellulaire avec lequel 99.8% des photos ont été prises.  Ensuite, deux pantalons légers, confortables et assez larges pour mettre les jambières de moto, c'est assez.  S'ils sont propres (genre pas des jeans), c'est encore mieux.  J'avais trop de t-shirts de sport, pas assez de hauts pratiques, mais un peu plus cutes. J'ai oublié que, oui, on est souvent en moto, mais on se promène beaucoup, on rencontre des gens, il faut être quand même habillés un peu propre.  Et avoir une blouse à manches longues pour les endroits très musulmans. Il y a des magasins de vêtements là-bas, oui, mais en-dehors de Bali, tout a l'air fait pour des femmes miniatures.  Je mets du S-M d'habitude et je devais prendre du large.  Et il y avait peu de choix.  Les masques de plongée resteront aussi au Québec, partout où on peut faire du snorkeling, on peut louer des masques.  Quoi d'autre ? Une robe qui couvre les épaules. On trouve des endroits pour faire le lavage partout, généralement au homestay (pour 5-7$ au total) ou pas loin.  

Dernière journée de travail hier, j'ai quitté mes merveilleuses collègues quand même le coeur un peu gros, surtout que nous sommes en grève depuis 10 jours et que j'étais travailleuse essentielle, mais pas plusieurs de mes collègues que je n'ai donc pas vus avant de partir. Et quand la grève finira, il faudra rattraper encore une fois tout le retard accumulé, une autre période pénible qui s'annonce.  

Bon, nous sommes quand même le plus prêts qu'on peut l'être. Fifille garde le fort, un homme à tout faire a été engagé pour les urgences et l'entretien régulier de la maison et du bureau, notre chat de garde est prêt à affronter les méchants, les masques (encore d'actualité à certains endroits et dans certains vols), les probiotiques et les médicaments contre la malaria ne sont pas loin, et ma liste est cochée au complet.  LETS GO!!

20 h 32, heure de Vancouver, 23 h 32 au Québec :  vol sans histoire, pas de turbulences (ouf), pas de bouffe (même pas des pinottes!), Jacques se paie un sandwich au poulet à 11$. Paysage magnifique une fois dépassé Calgary!   Petit résumé en photo : 
À Ottawa


 Le sandwich de luxe

Les plaines et les crevasses (canyons?) en Saskatchewan

 Les Rocheuses

L'arrivée à Vancouver

L'attente avant le prochain vol... dans 5 h, soit à 2 h du matin ici, ou 5 heures am au Québec.  Ouh la la!