Après 12 heures de vol entre Vancouver et Taipei, nous sommes en attente de notre dernier vol, de Taipei à Denpasar, un autre cinq heures de vol encore...
Très longue attente de six heures à l’aéroport de Vancouver, quelques émotions
alors que, pour la deuxième fois, nos noms sont appelés (il faut encore une
fois faire preuve d’imagination pour les entendre et les reconnaître!) ) au
comptoir d’embarquement. À Montréal,
c’était pour voir notre visa pour l’Indonésie, ici, c’est pour vérifier si nous
avons téléchargé l’application pour la vaccination et le formulaire pour les
douanes en arrivant à Bali. Évidemment,
mon téléphone est déchargé, pas moyen de montrer mes preuves, je suis fatiguée,
je m’obstine avec l’agente au comptoir pour la forme, le ton monte un peu, mais
bon, après une recharge minimale du téléphone, je peux satisfaire l’agente et
on retourne s’asseoir.
Jacques a pu dormir quelques heures sur les chaises longues
inconfortables que j’ai découvertes dans un petit recoin perdu de l’aéroport,
moi j’admire le décor autour.
Organisation impressionnante de China Airlines pour notre
vol de Vancouver à Taipei. Même s’il est
2 heures du matin (locale), nous avons droit à un très bon repas peu après le
départ, une collation quelques heures après et un bon déjeuner 3 heures avant
l’arrivée. Des écouteurs et une
couverture nous attendent sur notre siège quand nous embarquons dans l’avion,
les toilettes sont lavées plusieurs fois pendant le vol et les agent(e)s de
bord sont adorables.
Jacques fait un beau dodo, pas moi. Dormir assise, ça ne marche pas pour
moi. Donc, cela fait plus de 30 heures
que je n’ai pas dormi, pas de selfie avant longtemps!
Au Québec, on est dimanche, il est 20h00, ici, on est lundi et il est 8h00. Il y a une journée qui vient de disparaître, pouf!
À bientôt, à Bali!
ARRIVÉE À DENPASAR
La plupart des nationalités ont besoin d'un visa. Si vous avez choisi de faire le VOA (Visa on Arrival), vous devrez vous présenter à un kiosque pour les VOA. L'agent vous demandera votre passeport et un paiement de 500 000 IDR (environ 33$ US ou 35 euros). Vous pouvez payer en roupies ou par carte de crédit et votre visa valide pour 30 jours sera collé dans votre passeport.
Si vous n'avez pas rempli votre déclaration de douanes à l'avance, vous devrez le faire en arrivant. Scannez le code QR que vous verrez en arrivant, ce qui vous amènera au formulaire de déclaration que vous devrez ensuite remplir en ligne et présenter à la sortie de la salle des arrivées. Le Wifi à l'aéroport est très bon.
Si vous avez des problèmes pour le faire de cette façon, vous pourrez le faire sur un ordinateur disponible à l'arrivée, rentrer directement vos informations et imprimer le formulaire sur l'imprimante voisine de l'ordinateur. Des agents d'immigration sont aussi présents si vous avez besoin d'aide.
EN ARRIVANT À L’AÉROPORT
Retirer de l’argent : plusieurs distributeurs dans l’aéroport, retirer le maximum, soit 2,5 millions de roupies (équivalent d’environ 200$).
Vous pouvez acheter une carte SIM à l'aéroport, mais l'attente est longue et la carte est beaucoup moins chère en ville. Préférer l'opérateur Telkomsel, nous n'avons eu aucun problème de connexion de l'est de Java à Flores. En ville, une carte SIM de 35 gigas vous coûtera environ 180 000 IDR, parfois moins, pour 30 jours (renouvelable par Internet, on est allés dans des magasins de cellulaires pour faire les renouvellements, il y en a partout).
Si vous avez réservé un chauffeur, il vous attendra à la sortie... avec des dizaines d'autres et leurs pancartes. Un beau petit jeu de "Trouvez Charlie".
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Bali, lundi 1er mai, 20h51 : on a donc survécu aux dernières 5 heures du voyage, aux 31 degrés à l'arrivée, aux douaniers suspicieux, aux visas, déclarations de douane et autres papiers à présenter sans se tromper, aux scooters enragés entre l'aéroport et notre hôtel à Ubud, 45 km qui en ont paru 100 et ont pris au moins 75 minutes sur des rues parfois tellement étroites qu'on fermait les yeux quand on croisait une autre auto. Et je ne parle pas des fameux scooters qui zigzaguaient comme des malades, coupaient, roulaient à contre-sens, pire qu'au Vietnam et en Inde (moi qui pensais que le Vietnam était le summum, haha).
Le chauffeur nous laisse à environ 1.5 km de l'hôtel, le reste du chemin n'étant pas accessible aux autos, et ce sont deux gars en scooter qui viennent nous chercher. L'un d'eux propose à Jacques de prendre un scooter avec moi comme passagère, il est horrifié et décline (c'est un pro de la moto, pas des scooters), et il fait bien, car le chemin pour se rendre à l'hôtel est très étroit et parfois abrupt. Jacques a des sueurs froides en pensant à demain quand il devra refaire le même trajet sur sa propre moto.
L'hôtel est adorable, entouré de rizières et de verdure, pleines de toutes sortes d'échassiers, dur de croire que la ville hyper touristique de Ubud est à quelques minutes de marche seulement.
Hôtel : Taman Bintang Villa Ubud, 31$ environ, 9.1*, petit déjeuner compris
Retour ensuite à l'hôtel par les petits chemins bien noirs en essayant de ne pas nous faire frapper par les scooters toujours enragés et de ne pas marcher sur les offrandes qui décorent souvent les perrons de maison.
Bain froid (ben oui, trop fatiguée pour comprendre comment fonctionne l'eau chaude), et dodo!